Avant que la pandémie ne fasse son apparition, le snacking s’établissait déjà comme l’une des grandes tendances alimentaires de la nouvelle décennie. La COVID-19 n’aura certes pas fait disparaître cette tendance, mais aura fait changer ses habitudes de consommation et les attentes que les consommateurs auront eues par rapport à ce type de produits. Pourquoi ? Parce que pendant cette période unique, nous, les consommateurs, on aura voulu manger mieux.
Ainsi, selon de nombreux experts et des études qui appuient leurs dires, la pandémie aura ultimement servi de catalyseur de tendances préexistantes au confinement dans l’alimentaire. Dans ce cadre, le snacking n’échappe nullement à la règle.
Comme nombre d’articles l’ont illustré dans différentes publications, la pandémie a accéléré la prise de conscience chez les consommateurs que leurs choix alimentaires ont des impacts au niveau de la société et de l’environnement.
Le plaisir dans la responsabilité
Le plaisir et la praticité qui sont habituellement liés avec le snacking doivent désormais cohabiter avec de nouvelles exigences tels que la qualité nutritionnelle ou la consommation responsable. C’est la raison pour laquelle, on a vu une demande croissante et durable pour les produits sains, locaux, bio, transparents, naturels, le moins transformés possible et dont on pouvait tracer le parcours.
Pas surprenant qu’avec ces données le monde du snacking ait adapté son offre à la demande des consommateurs. Et les industries savent qu’elles doivent être à l’écoute, car le monde aime grignoter.
La preuve, c’est que le snacking peut se servir des pires comme des meilleures situations pour tirer son épingle du jeu.
As-tu ton snack ?
Dans la seconde édition de l’étude State Of Snacking menée par Mondelēz International réalisée auprès de 6 292 personnes dans 12 pays à travers le monde (dont les États-Unis, le Canada, le Mexique, la France, la Russie et l’Australie), en partenariat avec The Harris Poll, montre clairement que les en-cas a joué un rôle réconfortant pendant la pandémie et font même partie de la routine de la plupart des consommateurs.
Ainsi, durant la pandémie, près de 9 adultes sur 10 dans le monde (88%) disent qu’ils grignotent plus (46%) ou la même chose (42%) pendant la pandémie qu’auparavant. Les membres de la génération Y et ceux qui sont en télétravail en ce moment étaient particulièrement susceptibles de dire qu’ils préfèrent les collations au cours des repas (70% et 67%, respectivement). Les Milléniaux affirment d’ailleurs qu’ils grignotent pour le confort à 57% en 2020 (c’était à 49% l’année d’avant. Pour 44% des X, c’est pour booster l’humeur et pour 36% des baby-boomers, la collation est une récompense.
Plus de la moitié des répondants ont affirmé que le snacking a été une « bouée de sauvetage » pendant la pandémie (52%), en particulier les parents qui travaillent à domicile (69%).
Le snacking serait ainsi un antidote à la solitude et un moyen de connexion. Toujours selon l’étude, 3 adultes sur 4 dans le monde ont établi une connexion avec d’autres via la nourriture au cours des 6 derniers mois de l’année 2020 (77%), y compris préparer une collation ensemble (40%), donner une collation comme un cadeau (31%), ou encore faire courses pour quelqu’un qui ne pouvait pas y aller (29%).
Le snacking à la maison offrirait aux consommateurs plus de possibilités de grignoter en pleine conscience, les deux tiers (66%) des répondants indiquant qu’ils ont désormais plus de contrôle sur la taille de leurs portions et qu’ils sont désormais plus conscients des collations dont leur corps a besoin (64%).
80% des adultes à travers le monde reconnaissent la nécessité d’un équilibre et apprécient d’avoir le choix entre différentes alternatives de snacking pour répondre à leurs attentes.
Source : L’actualité ALIMENTAIRE
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